Comme prévu à travers un communiqué, les supporters lyonnais, à l’initiative des Bad Gones et de Lyon 1950, se sont réunis sur le parvis, devant les bureaux de la direction lyonnaise. Ils étaient un peu moins d’un millier. Tout s’est déroulé sans aucun débordement. Les plus fervents supporters ont demandé les départs de Bruno Cheyrou, directeur du recrutement, de Vincent Ponsot, directeur du football et des changements à Jean-Michel Aulas.
Si ça va mieux sur le terrain pour l’OL, avec quatre victoires consécutives toutes compétitons confondues, les supporters continuent de gronder et Bruno Cheyrou, l’a bien compris.
Le dirigeant a réagi à cette "fronde des supporters" : "C’est quelque chose de pas évident à vivre. On se rend compte qu’on subit les résultats et c’est évident qu’on devrait être plus haut et que les supporters sont en droit de manifester. Le président a parlé d'un conseiller technique, comme il pouvait exister avec Bernard Lacombe ou Gérard Houllier. On a besoin de forces et de compétences pour pouvoir porter le projet de l'OL", réagit-il aux micros de Prime Video, avant OL-Lens.
En tribunes, les kops lyonnais ont également poursuivi leurs protestations. Des banderoles on ne peut plus explicites : "Restructuration, nettoyer le vestiaire, respecter l’institution, avoir un directeur sportif compétent, inculquer la haine de la défaite", pouvait-on lire dans les travées du Parc OL. Un message visiblement reçu par les joueurs qui ont remporté le match 2-1 face au RC Lens, troisième de Ligue 1.
Nouvelle banderole des supporters : pic.twitter.com/5HatWZs0Mj
— Inside Gones (@InsideGones) February 12, 2023
Une bonne partie des supporters se désolidarisent depuis déjà plusieurs années de la gestion du club rhodanien. En cause, la facette très business d’un club qui ne tourne plus uniquement autour du football, récemment incarné par l’OL Vallée, véritable ville dans la ville et pôle d’activités culturel et économique.
Le club est très critiqué dans sa vision de développement et dans sa gestion. Ces mêmes supporters, garants d’un OL qui leur ressemble de moins en moins, se sont fait entendre. Heureusement pour JMA et ses associés que le terrain a suivi, et que leurs joueurs ont répondu présent devant leur public.