OL : Jérôme Rothen dézingue la gestion de John Textor et "l’erreur de casting" Fabio Grosso

Rien ne va plus à Lyon, bon dernier de Ligue 1 après la défaite de dimanche soir à domicile contre Clermont (1-2). Pas de quoi inquiéter le propriétaire de l’OL John Textor, qui n’envisage pas une seconde le scénario d’une descente à l’étage inférieur. Un discours très critiqué par le consultant Jérôme Rothen : "Ce qui est lunaire c’est l’arrogance de Textor. (…) C’est une méconnaissance totale du monde sportif et du football en Europe qu’il découvre. Quand il demande si on a vu des équipes descendre avec le jeu de Lyon mais quel jeu ? Il analyse l’effectif qu’il a mis en place qui est inapproprié", estime l’animateur de l’émission Rothen s’enflamme de RMC Sport, qui avance que "c’est la Berezina" à la cellule de recrutement du club.

L’ancien joueur du PSG balance aussi sur Fabio Grosso, dont l’arrivée à la tête du club n’aurait pas pu être plus catastrophique, avec trois défaites et un nul. Et dans l’intimité du vestiaire on ne semble pas adhérer à la méthode italienne : "Il n’y a quasiment plus un joueur qui peut se le voir. Il y a des joueurs expérimentés et très expérimentés qui m’ont même dit qu’il était peut-être dans les entraîneurs les plus nuls qu’ils avaient pu avoir. Il s’est mis tout le monde à dos", poursuit Jérôme Rothen qui considère le champion du monde 2006 comme une véritable "erreur de casting" : "S’ils gardent cet entraîneur-là, ils sont morts."

Avec près de six points de retard sur le premier non-relégable, l’OL n’est pas en meilleure santé avec son nouveau coach, à la gestion très autoritaire à en croire les propos entendus sur les ondes de RMC : "Rayan Cherki prend cher de la part de Fabio Grosso, plus que les autres. (…) Avant Clermont, il a convoqué un groupe élargi. A midi il a dit à trois joueurs qu’il n’avait pas besoin d’eux", dont Nicolas Tagliafico et Johann Lepenant, écartés à la dernière minute ce dimanche. Un match où les joueurs qui ne sont pas partis en équipe nationale "étaient rincés avant de jouer Clermont", selon Jérôme Rothen. Pendant la trêve, Fabio Grosso aurait en effet appliqué un gros travail foncier à ses joueurs, à coups de double-séances quotidiennes.

Même si ces déclarations sont à prendre avec prudence, elles sont très récurrentes, notamment concernant l’intimité du vestiaire et la relation joueurs-entraîneurs. A l’OL, le scénario vécu sous Laurent Blanc semble inlassablement se répéter, comme s’il n’y avait eu aucune évolution, voire une considérable régression, tant sur l’aspect sportif qu’humain.

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