Maintien, Cherki, Lopes, la VAR et le mercato "mitigé" de l'OL : John Textor distribue ses bons et ses mauvais points

Il y a évidemment Bloomberg pour tout ce qui concerne Eagle Football.

Et en France, c'est l'Equipe. Et par ricochet Hugo Guillemet.

C'est d'ailleurs le journaliste qui réalise ce mardi une interview du président de l'Olympique Lyonnais dans laquelle l'Américain annonce que "l'OL n'est pas un club qui descend".

John Textor évoque le mercato de son club, qu'il juge encore "mitigé", car il regrette que les cibles prioritaires annoncées depuis des semaines (Saïd Benrahma, Arnaut Danjuma...) n'aient rien donné.

Il révèle également qu'outre l'une de ces deux pistes anglaises pas tout à fait enterrées, l'OL attend encore un défenseur, voire un autre milieu de terrain.

L'homme d'affaires met aussi un coup de pression à Rayan Cherki, estimant qu'à 18 mois de la fin de son contrat, "c'est le bon moment pour le joueur de se mobiliser, de contribuer à notre ambition collective et de montrer aux gens pourquoi il est si spécial".

Sans oublier un taquet à Anthony Lopes au sujet de l'arrivée de Lucas Perri en provenance de Botafogo : "Si un joueur est affaibli par l'arrivée de la concurrence, alors il est déjà faible". La punchline sera appréciée par le natif de Givors, même si Textor embraye directement : "Nous savons tous qu'Anthony n'est pas quelqu'un de faible". Le message est transmis.

Pour faire plaisir aux supporters qui lui avaient reproché de faire un scandale à Botafogo à cause de l'arbitrage et de rester muet en France, John Textor a estimé que les hommes en noir expliquaient en partie le retour des mauvais résultats à Lyon. Un discours anti-VAR un peu à côté de la plaque tant les prestations des joueurs sont clairement à l'origine des défaites en championnat et des victoires poussives en Coupe de France.

Pourquoi Juninho n'est finalement pas devenu son conseiller depuis le Brésil ? L'ancienne gloire de Gerland a refusé un "rôle formel" mais John Textor compte bien échanger avec lui à chaque fois qu'il se rend à Rio de Janeiro.

Enfin, concernant la fin de la guerre avec Jean-Michel Aulas, l'Américain annonce que "(leur) relation est définitivement normalisée".