Le mois de juin s’annonce comme l’un des plus décisifs de l’histoire récente de l’Olympique Lyonnais. En proie à une crise financière majeure, le club devra présenter des garanties solides devant la DNCG le 24 juin, sous peine de sanctions qui pourraient freiner son projet de reconstruction. Ce sont les fameux "gendarmes du football" qui jugeront si les efforts entrepris par John Textor pour combler les dettes sont suffisants.
Vendre, c’est sans doute le mot d’ordre de ce mois crucial. Et le dossier Rayan Cherki symbolise parfaitement ce dilemme. Longtemps annoncé sur le départ, l’international français semblait proche de rejoindre Manchester City, avec une première estimation autour de 40 millions d’euros. Mais l’offre finalement transmise par les Citizens n’était que de 23 millions d’euros, jugée insuffisante par Textor. Refus logique ou erreur stratégique ? La question se pose....
Car à ce stade, l’OL peut-il réellement se permettre de refuser une telle somme ? Si le club souhaite conserver ses talents, la situation financière dicte pourtant un besoin urgent de liquidités. Et alors que le mercato est ouvert depuis le 1er juin, aucun départ officiel n’a encore été enregistré. Un signal inquiétant à moins de trois semaines du grand oral devant la DNCG.
Dans cette situation tendue, le cas Malick Fofana attire aussi l’attention. Estimé à près de 80 millions d’euros, le jeune belge est un vrai prodige lyonnais. Mais une telle offre, si elle venait à tomber, serait-elle réellement repoussée dans ce contexte ? Même incertitude autour de Lucas Perri, gardien brésilien déjà courtisé en Angleterre et en Italie, malgré la volonté du club de le conserver. Garder les joueurs semblerait être une tâche impossible.
La liste des joueurs susceptibles de partir semble désormais inépuisable. Et si l’on peut espérer que certains gros salaires comme celui d’Alexandre Lacazette libèrent une marge de manœuvre, les dirigeants savent que leur marge de négociation est fine.
Est-il trop tard pour vendre bien ? Faut-il accepter la première offre venue ? Cela semble être le défi actuellement avant le passage devant les gendarmes financiers.