Le Subbuteo revient à la mode : "Lyon n’a jamais encore perdu de derby !"

Le Subbuteo revient à la mode : "Lyon n’a jamais encore perdu de derby !"
Le Subbuteo revient à la mode : "Lyon n’a jamais perdu encore perdu de derby !" - DR

Le Subbuteo revient en force. Le jeu phare des jeunes amateurs de foot dans les années 80 revient sur le devant de la scène. Une trentaine de clubs en France se disputent le championnat, dont le club de Saint-Symphorien-sur-Coise dans le Rhône qui célèbrera ses 40 ans l’année prochaine.

Vingt-deux figurines sur un tapis vert représentant un terrain de foot. Si le Subbuteo a pris la poussière dans les greniers des désormais quadragénaires, il revient à la mode depuis le Covid. A Saint-Symphorien, le club fondé en 1986 a été relancé en 2017 après une pause dans le courant des années 90. "Il y a un petit coup de mou avec l’arrivée des jeux vidéo. Et là, c’est en train de revenir à la mode en France. On essaye de retrouver d’anciens joueurs et d’en attirer des nouveaux", explique Cyprien Bonnet, le président du club de football de table de Saint-Symphorien-sur-Coise. 

Avec une trentaine de structures en France, les fans de Subbuteo peuvent connaitre les mêmes frissons qu’au football à travers un championnat de France, une coupe de France, une Ligue des Champions et même… une Coupe du monde ! La prochaine aura lieu à Paris en septembre 2026. 

Mais le parallèle entre le football miniature et le football grandeur nature s’arrête là. "On n’est pas obligé d’être très fan de foot pour jouer au Subbuteo. On retrouve les règles de base, le corner, la touche, l’engagement mais on a aussi des règles à nous pour stimuler un peu plus le jeu", insiste Cyprien Bonnet. Inutile de placer ses joueurs en 4-3-3, ça ne fonctionnera pas ! "C’est trop facile pour l’adversaire de rentrer dans notre surface", analyse cet expert du Subbuteo. "Quand on débute on aime bien placer nos joueurs comme au foot, mais en compétition, on déconseille cette stratégie. On fait plutôt une ligne défensive avec sept joueurs et trois attaquants".

Voilà pour les conseils tactiques, place à la technique : "C’est un mélange de billard et d’échecs. Le billard pour bien taper et diriger la balle et les échecs pour la stratégie et l’anticipation des coups. Mais le mental est très important, ne pas craquer quand on prend un but. Il faut réussir à tenir quand les matchs s’enchainent toute la journée", affirme Cyprien Bonnet qui s’amuse à reproduire la rivalité entre Lyonnais et Stéphanois au sein de son club. "On se tire un petit peu la bourre. Et Lyon n’a jamais perdu pour l’instant de derby et ça me va très bien comme ça", plaisante le président qui va organiser pour les 40 ans du club un grand prix international en avril prochain lors duquel plus d’une centaine de joueurs français et étrangers seront attendus.

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