Réduits à dix après seulement six minutes de jeu et l'expulsion de Hans Hateboer, les coéquipiers de Corentin Tolisso ont usé de tous les stratagèmes pour repousser les assauts bretons et arracher le nul (0-0).
Le capitaine rhodanien a notamment agacé les joueurs et supporters adverses, en restant régulièrement au sol après des contacts plus ou moins graves.
A tel point que le coach du Stade Brestois Eric Roy l'a directement pris pour cible lors de sa conférence de presse d'après-match. L'ancien joueur de l'OL (1993-1996) a fait preuve d'ironie qui avait peine à masquer son agacement : " J’espère que Tolisso va bien parce qu’il a dû rester au moins dix minutes par terre pendant tout le match. J’espère sincèrement qu’il va bien parce qu’il doit rejouer dans quatre jours et dans sept jours".
Un peu mauvais joueur car Brest a eu les occasions d'ouvrir le score, Eric Roy reconnaît que l'expérience lyonnaise a été déterminante : "Les grosses équipes ont aussi cette facette-là de ralentir le jeu. C’est sûr qu’il nous manquerait un peu de vice pour pouvoir faire aussi bien".
#SB29OL 🎙 𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗥𝗼𝘆 : “On n’a pas été assez dangereux : trois occasions franches dans le match, c’est trop peu. L’Olympique Lyonnais a fait ce qu’il fallait pour conserver le point du nul. Il nous a manqué de la justesse dans le dernier geste, face à un gardien en forme.… pic.twitter.com/nwp7xbCD5J
— Stade Brestois 29 (@SB29) November 2, 2025
Corentin Tolisso n'est pas le seul à avoir subi la colère de l'entraîneur adverse ce dimanche soir, puisqu'Eric Roy a aussi taclé son homologue Jorge Maciel : " J’ai déjà expérimenté ça quand il était entraîneur adjoint à Lille, où il envoyait des ballons sur le terrain pour ralentir le jeu quand on partait en contre-attaque ou qu’on essayait de revenir au score. Je ne suis pas très étonné".