La réception du Paris Saint-Germain, ce dimanche, intervient dans un contexte délicat pour l’Olympique lyonnais. Déjà contraint de faire tourner à Séville jeudi soir en Ligue Europa (0-2), Paulo Fonseca doit désormais aligner un onze resserré, faute d’alternatives disponibles. Plusieurs cadres manquent à l’appel ou ne sont pas au meilleur de leur forme.
Corentin Tolisso, touché aux ischio-jambiers droits, a participé à l’entraînement collectif samedi, mais son état demeure incertain. Le capitaine lyonnais figure bien dans le groupe convoqué pour affronter Paris, tout en restant sous surveillance médicale. Son entraîneur l’a rappelé clairement : il ne souhaite pas exposer son milieu de terrain à un risque de rechute. Pavel Sulc, qui constituait une solution dans l’axe offensif, est quant à lui forfait pour la même raison.
À ces incertitudes s’ajoutent deux suspensions majeures en défense, celles d’Abner Vinicius et de Hans Hateboer, qui réduisent nettement la marge de manœuvre sur les côtés. Le tableau s’assombrit encore avec les blessures longue durée de : Malick Fofana, Ernest Nuamah et Orel Mangala, tous attendus en 2026. Autant de manques qui pèsent sur les possibilités de percussion et de vitesse.
Malgré ce contexte, Paulo Fonseca attend un sursaut offensif. Le coach portugais estime que son équipe doit oser davantage : "Il nous manque d'être plus ambitieux, de prendre plus de risques, de faire parvenir le ballon dans la zone de finition en première intention." Il souligne que la configuration actuelle, sans ses ailiers forts en un contre un, pousse parfois son groupe à temporiser : "il arrive que nous revenions en arrière pour faire tourner le ballon."
Paulo Fonseca insiste néanmoins sur les leviers encore disponibles : "Renverser le jeu ouvre des espaces, provoquer peut en créer, tirer peut servir. Il manque des appels." Il a également interpellé Martin Satriano sur sa présence devant le but, lui demandant d’occuper plus régulièrement la zone de finition, même si, reconnaît-il, "les ballons ne lui sont pas arrivés à Séville où l'équipe, en maîtrise, s'est relâchée."
Avant d’accueillir Paris, l’OL avance donc entre contraintes physiques et attente d’un changement d’attitude.