"Sans Botafogo, Lyon n’existerait pas " : les conséquences de l'ère Textor continuent de peser sur l'OL

"Sans Botafogo, Lyon n’existerait pas " : les conséquences de l'ère Textor continuent de peser sur l'OL
"Sans Botafogo, le Lyon n’existerait pas " : les conséquences de l'ère Textor continuent de peser sur l'OL - Lyon Foot

L’OL n’est pas encore sorti d’affaire après l’ère John Textor.

Si l’ère John Textor est terminée, les conséquences de ses actions sont toujours bien présentes à l’OL, mais aussi au sein des clubs de la galaxie Eagle.

Selon le média O Globo, Botafogo a déposé ce mardi une plainte contre Eagle, qui détient 90 % de la société commerciale. Il réclame que cette dernière prenne en charge au moins 10 % de la dette inscrite, évaluée à près de 25 millions d’euros, soit 155,4 millions de reais. Les vainqueurs de la Libertadores en 2024 ont également demandé à la justice d’empêcher tout versement de dividendes de la société commerciale vers Eagle.

Mais si l’OL ne semble pas faire partie de ce débat, selon le président du club de Rio de Janeiro, João Paulo Magalhães Lins, les Lyonnais ne sont pas tirés d’affaire.

"Mon objectif est de protéger Botafogo. Aujourd’hui, Botafogo est vivant grâce à la SAF sous le commandement de Thairo. Mais les investisseurs étrangers se sont disputés et n’apportent plus d’argent au club. Je veux la paix ! Nous aimons Textor, et nous lui sommes reconnaissants, mais Botafogo ne peut pas être pénalisé. Si ce n’était pas Botafogo, Lyon n’existerait pas", a-t-il déclaré au média Globo.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Un litige existe entre le fonds américain Iconic et John Textor. L’ancien président de l’Olympique Lyonnais a demandé d’annuler une somme de 90 millions d’euros et donc de ne pas verser d’argent au groupe Iconic. La cour commerciale britannique a rejeté cette demande. John Textor a fait appel, mais la justice ne s’est pas encore prononcée à ce sujet… Une situation qui pourrait bien changer la donne à quelques semaines du passage devant la DNCG.

En tout cas, du côté de l’OL, les dirigeants se demandent où sont les sous lyonnais. Dans l’attente de la publication des comptes, annoncés au 30 novembre, Michele Kang et Michael Gerlinger s’interrogent sur les flux d’argent réalisés au sein d’Eagle Football Group, notamment autour des transferts de joueurs réalisés. La situation demeure très floue, preuve que l’état financier du club reste particulièrement compliqué.

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