Les rencontres entre les Lyonnais et les Marseillais sont toujours très tendues et chaque victoire est encore plus satisfaisante, que ce soit pour les joueurs et les supporters. En tout cas, pour Jean-Michel Aulas, le 1-0 réalisé par l’OL ce dimanche n’a pas été une exception. Une victoire parfaite pour saluer la mémoire de Bernard Lacombe, comme l'a confié l'ancien président de l'OL en interview : "Il y avait une atmosphère dans ce stade tout orientée vers ce que Bernard savait faire : de l’envie collective, des supporters passionnés mais raisonnables et tous ces anciens présents comme Bafé, Sonny, Rémi qui étaient autour de toute la famille de Bernard Lacombe. On pensait que ça allait terminer sur quelque chose qui permettrait à Bernard tout là-haut d’être très heureux”.
Lors de cet entretien, l'ancien dirigeant lyonnais est également revenu sur l'influence de Michele Kang : “Tout le monde sait que Michele Kang et un certain monde autour d’elle ont sauvé l’Olympique Lyonnais. Elle avait souhaité que je sois à ses côtés en tant que président d’honneur et aussi en tant que vice-président de la fédération”, a continué l’homme d’affaires, conscient des enjeux à venir, comme la situation avec Georges Mikautadze et son départ à Villarreal. “Cette nouvelle OL doit faire face à de nouvelles difficultés. [...] C’est un sacrifice…C’est dur mais ça fait partie de ce qui va relancer le futur”.
Le vice-président de la FFF se dit en tout cas confiant pour l'avenir grâce à la femmes d'affaires américaine : “C’est une femme exceptionnelle. Elle arrive avec une détermination et des moyens que n’avait pas son prédécesseur, et qui permettent à l’Olympique Lyonnais d’espérer et de se redresser, mais notamment de faire partie des grands pour le futur”, a t-il continué avant d’indiquer avoir une “confiance absolue” pour la suite car “on peut dire qu’elle a sauvé l’Olympique Lyonnais”. Et Jean-Michel Aulas de souligner : “Ne vous faites pas de soucis pour l’OL en rapport avec Botafogo”.
Enfin, Jean-Michel Aulas a qualifié l’ère Textor d’une “période de souffrance, terrible…”. S’il ne se sent pas responsable car “je n’avais pas choisi de vendre à l'époque et je n’avais pas choisi John Textor. C’était une période cauchemardesque et ça a coûté très cher au club”, a conclu l’ancien dirigeant.