Une alliance qui s’inscrit dans la volonté du club de remettre au cœur de son projet la formation et la post-formation, quelques semaines avant l’arrivée de Christian Bassila à la tête de l’Académie.
Ce rapprochement avec Tanger intervient après dix ans de collaboration avec le Dakar Sacré-Cœur, que l’OL n’a pas souhaité renouveler. Selon l'Équipe, les dirigeants lyonnais cherchaient un ancrage plus solide sur le continent africain, un objectif désormais en passe d’être atteint grâce au travail de longue haleine mené par Matthieu Louis-Jean. Le directeur technique suit l’Ittihad Tanger depuis près de deux ans, séduit par le potentiel du club, ses infrastructures modernes et son environnement sportif marqué par un stade de près de 70 000 places.
Ce partenariat de trois ans devrait permettre à l’OL d’identifier et de capter les meilleurs joueurs formés au Maroc, mais aussi les jeunes talents du continent africain susceptibles d’évoluer d’abord dans le championnat marocain avant de rejoindre Lyon. Un levier stratégique, alors que la Botola Pro offre un niveau de compétition plus élevé que la Nationale 3, où évolue aujourd’hui la réserve de l’OL.
Le timing n’est pas anodin : le Maroc vient de remporter la Coupe du monde U20 et accueillera la CAN cette saison, avant de devenir l’un des pays hôtes de la Coupe du monde 2030. Autant de raisons qui renforcent l’intérêt lyonnais pour un territoire en pleine ascension sur la scène internationale.