Après plusieurs mois sous haute tension, l’Olympique Lyonnais et la structure FCT OL StadCo voient enfin un signal positif émerger. Dans un communiqué publié ce mercredi l’agence de notation Morningstar DBRS a annoncé retirer les notes de crédit de StadCo de la catégorie "sous surveillance avec implications évolutives", tout en confirmant la note BBB (low), assortie cette fois d’une perspective stable.
Cette décision fait suite à la validation, le 11 décembre dernier, du budget et des prévisions de trésorerie de l’OL par la DNCG. Le gendarme financier du football français a estimé que le club disposait de liquidités suffisantes pour traverser la saison 2025-2026, lui permettant ainsi de rester administrativement en Ligue 1. Un soulagement important, alors qu’une relégation sur tapis vert avait longtemps plané au-dessus des Lyonnais.
Morningstar DBRS souligne également la publication des résultats annuels 2024-2025 d’Eagle Football Group, maison mère du club, sans problème émis par le commissaire aux comptes. Un élément important pour rassurer investisseurs et créanciers, dans un contexte où la gestion passée avait largement été pointée du doigt.
Déjà en juillet 2025, l’OL avait remporté son appel contre une relégation en Ligue 2, sous l’impulsion de sa nouvelle direction menée par Michele Kang. Cette décision avait été rendue possible grâce à une injection de 87 millions d’euros sous forme de prêt actionnaire par Eagle Football Holdings Bidco, complétée par une garantie bancaire personnelle de 30 millions d’euros apportée par la dirigeante, valable jusqu’en juin 2026. À cela s’ajoute une approche budgétaire plus prudente, excluant toute anticipation de ventes de joueurs dans les recettes, a expliqué le communiqué.
Pour StadCo, cette stabilité sportive est essentielle. La participation continue de l’OL à la Ligue 1 garantit le maintien des revenus sécurisés liés à la billetterie, aux hospitalités, aux événements, au merchandising et à une partie des partenariats. Autant de ressources indispensables pour assurer le remboursement de la dette liée au stade, estimée à 320 millions d’euros.
Pour autant, l’agence reste prudente. Les prochaines auditions de la DNCG, prévues dès l’été 2026, seront scrutées de près. Toute non-conformité pourrait relancer le risque d’une relégation administrative, synonyme de chute des revenus et de nouvelle dégradation des notes attribuées par Morningstar DBRS. La société de notation insiste notamment sur l’importance de la gouvernance, rappelant que les erreurs passées (masse salariale excessive et gestion financière laxiste) avaient conduit le club au bord du gouffre.
Pour résumer, si l’heure n’est donc plus à l’urgence absolue, l’Olympique Lyonnais demeure sous surveillance. Une preuve de plus, que l'ère Textor a gravement impacté le club entre Rhône et Saône et l'arrivée de Michelle Kang, semble être un réel tournant.
C'est vraiment triste ton monde qui voit toujours tout en noir.
Signaler RépondreBrrr je n'aimerai vraiment pas être dans ta tête.
Tu me ferais presque de la peine.
Faudra bien un jour faire l'audit qui déterminera comment Aulas a coulé financièrement l'OL avec son caprice de grand stade.
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