Acculé, l'homme d'affaires américain ne fait pas profil bas. Persona non grata à l'OL, mais aussi à Crystal Palace et à Molenbeek, c'est depuis Rio et son club de Botafogo qu'il continue de s'exprimer.
Dans une interview à Globo, John Textor est revenu sur les accusations formulées en France concernant le pillage des finances de l'OL pour renflouer les caisses de Botafogo.
"Plusieurs articles que vous avez lus en France affirmant que Lyon a financé les titres de Botafogo sont faux. Nous gagnons de l’argent grâce aux titres, aux ventes de joueurs et à notre expertise en affaires. Botafogo finance l’Europe, et non l’inverse", a affirmé John Textor, droit dans ses bottes.
S'il a raison pour le cas Lucas Perri, acheté une bouchée de pain par l'OL et revendu 16 millions d'euros, l'Américain n'a jamais apporté la preuve que la plupart des joueurs de Botafogo avaient été acquis sur des deniers lyonnais.
Conscient que le vent du boulet se rapproche, John Textor aimerait garder la main sur son club brésilien, surtout si Ares lui récupérait Eagle Football : "Je veux racheter Botafogo et le séparer d’Eagle. Je conserverai Eagle, mais je pense qu’il serait préférable que Botafogo soit séparé".