Depuis qu'elle a réussi là où John Textor a échoué, à savoir maintenir le club en Ligue 1, Michele Kang jouit d'une belle cote de popularité.Mais la femme d'affaires américaine, nouvelle présidente de l'OL et propriétaire de trois autres équipes féminines, n'a pas toujours été branchée football. Ou soccer comme on dit à tort de l'autre côté de l'Atlantique.
Car Michele Kang a commencé à investir dans le sport féminin fin 2020 en rachetant le Washington Spirit. C'est la Coupe du Monde féminine de football organisée en France en 2019 qui lui avait donné le virus. Et avant cela, c'était le néant.
Dans un long portrait de l'Equipe Magazine, la native de Séoul raconte que comme beaucoup d'Américains, elle était une footix.
Michele Kang reconnaît en rigolant qu'en 2019, elle avait participé à un cocktail durant lequel le nom de Lionel Messi avait été évoqué. "Mais de qui me parlez-vous ?", avait-elle lancé à son interlocuteur.
"Depuis, j’ai rattrapé un certain retard. J’apprends vite !", conclut-elle à ce sujet.
Avoir une présidente qui signe des chèques et qui laisse les dirigeants sportifs faire le recrutement, ce n'est peut-être pas plus mal. Surtout quand on voit l'affaire Matt Turner, concoctée par John Textor avant son départ précipité.