Le football féminin, qui semblait en pente ascendante, connaît actuellement une période de crise. Une assemblée générale s’est tenue ce lundi à la demande de Jean-Michel Aulas, quelques heures avant la cérémonie des trophées de la LFFP.
Le président de l’instance s’est montré plus optimiste avec de potentiels investisseurs étrangers, l’UNFP a partagé un message plus critique envers l’ancien président de l’OL : "La meilleure ligue féminine européenne, promise à la France par Jean-Michel Aulas avec l’arrivée de nouveaux investisseurs, est un bel objectif’ a annoncé l’UNFP avant d’ajouter : “les footballeuses ne peuvent plus se satisfaire de continuer à vivre de promesses, "sans nulle autre richesse que d’y croire toujours", sans une convention collective digne de ce nom, à l’égale de celle de leurs homologues masculins. Nous ne parlons pas ici de salaires, mais d’une réelle ambition, de droits – et de devoirs, aussi !”.
La LFFP soutient tout de même leur président : "Alors oui, croire aux promesses du patron de la LFFP, c’est pour l’UNFP et les joueuses une raison d’espérer pouvoir négocier rapidement avec ces nouveaux investisseurs afin de signer la meilleure convention collective européenne".
De nombreux clubs pourraient également supprimer leurs sections féminines pour des raisons financières, ce qui aggravera sûrement la place de la première ligue en France.
Les joueuses et @UNFP veulent croire aux promesses de @JM_Aulas, à l'arrivée d'investisseurs étrangers dans le football au féminin en France et, grâce à eux, à la reprise des négociations pour une Convention collective digne de ce nom. Mais quand on a que l'espoir...… pic.twitter.com/PiWdNQmOeG
— UNFP (@UNFP) April 30, 2025